Le télégramme 02 05 2020

Articles de presse Le Télégramme,  publié le 02/05/202

F@blorn équipe le territoire en visières

F@blorn, le fablab du lycée de l’Elorn, produit des visières de protection. Elles équiperont bientôt les agents de la Communauté de communes et les commerçants de Landerneau.

Au début de l’année, Gaëtan Maléjacq et Yannig Salaün, deux professeurs du lycée de l’Elorn, ont ouvert un fablab hébergé au sein de l’établissement. Il s’agit d’un atelier de fabrication ouvert à tous ceux qui veulent produire quelque chose à l’aide des outils du numérique. Destiné au départ aux élèves de l’établissement, ce lieu est loin de leur être uniquement réservé.

Photo Le Télégramme/Hervé Corre

Qui dit outils du numérique dit, éventuellement, imprimante 3D. Or, fin février, l’école d’ingénieurs de l’Ensta à Brest a lancé un appel pour la réalisation d’une visière de protection contre le coronavirus grâce à des imprimantes 3D. F@blorn s’y est tout de suite mis pouvant notamment compter sur les six machines du lycée mais aussi sur ses adhérents qui possèdent ce genre d’outils à leur domicile. Les premières semaines, la production est destinée aux personnels soignants des hôpitaux.

 

Mais, cette demande hospitalière s’est quelque peu tarie, l’industrie ayant notamment pris le relais. « Aujourd’hui, nous répondons à une commande de la Communauté de communes du Pays de Landerneau-Daoulas qui nous a demandé 400 visières pour ses agents et le personnel des écoles. Par ailleurs, l’association des commerçants Landerneau boutiques nous a aussi passé commande. Ils en veulent une centaine dans un premier temps. Mais, il leur en faudra sans doute davantage », poursuit Gaëtan Maléjacq.

Et à ceux qui se poseraient la question, la réponse est « oui ». « Oui », F@blorn est en mesure de répondre à ces demandes, sa capacité de production étant d’une centaine de visières chaque jour. « C’est très pratique pour les commerçants. Car, on n’en trouve pas si facilement, et encore moins dans des délais aussi courts. Nous, nous pouvons répondre dans la journée alors qu’un commerçant qui passerait commande par Internet devrait attendre bien davantage », conclut Gaëtan Maléjacq.

Suite de l’article